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À la veille de l'arrivée à Paris, la 20e étape du Tour de France propose samedi un ultime toboggan de cols dans les Vosges sur 133,5 km.
L'avance du maillot jaune Jonas Vingegaard (7:35 sur Tadej Pogacar) a annihilé le scénario d'un ultime combat des chefs entre Belfort et Le Markstein. Mais le profil très compact est attractif avec au programme le Ballon d'Alsace, les cols de la Croix des Moinats, de Grosse Pierre, de la Schlucht, du Petit Ballon et du Platzerwasel, soit six ascensions pour un dénivelé positif de 3.500 mètres.
Après une ascension du Ballon d'Alsace par son versant le moins difficile (11,5 km à 5,2%), l'étape devrait s'animer dans le col de la Croix des Moinats (5,2 km à 7,1%). Et surtout le Col de Grosse Pierre où les organisateurs ont déniché une alternative - la traverse de la Roche - proposant un raidard terrible de 1,2 km à 12,2% de moyenne avec des passages à 18% où le peloton avait explosé en 2014.
Les deux dernières ascensions, du Petit Ballon (9,3 km à 8,1% avec un revêtement très rugueux) et du Platzerwasel (7,1 km à 8,4%) précèdent l'arrivée en plateau au Marktstein.
Si Vingegaard a presque victoire assurée, il devra se méfier de la descente du Petit Ballon, très technique. C'est ici que l'Espagnol Alberto Contador s'était fracturé le tibia en 2014 dans une chute.
Le format d'une course en ligne à la veille de l'arrivée, plutôt que le traditionnel contre-la-montre, avait déjà été expérimenté à plusieurs reprises, surtout dans les Alpes dernièrement, comme à Val Thorens en 2019, Morzine en 2016 et l'Alpe d'Huez en 2015.
Départ de Belfort à 13h30 (lancé à 13h45), arrivée au Markstein à 17h05 (horaire calculé sur une moyenne de 40 km/h).