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Pour son retour après trois mois et demi d'absence à cause de blessures, Carlos Alcaraz (N.2 mondial) a remporté dimanche le tournoi sur terre battue de Buenos Aires en battant de main de maître, dans une finale tournant parfois à la démonstration, Cameron Norrie (12e) 6-3, 7-5 en 1 h 33 min.
Face au gaucher britannique, qui disputait sa deuxième finale cette année après celle perdue à Auckland le mois dernier, le jeune prodige espagnol de 19 ans a remporté le septième titre de sa carrière, à sa neuvième finale.
Les débats ont été très équilibrés dans le premier set jusqu'à 3-3, entre deux joueurs entamant tambour battant la partie. Norrie a même pris parfois Alcaraz de vitesse à plusieurs reprises dans ce début de set.
Mais celui-ci réussit alors le premier break, sur une attaque profonde de coup droit. Break qu'il confirme immédiatement, sur une amortie, avant de ravir à nouveau le service du Britannique et empocher la première manche en 36 minutes.
Dans cette manche, Alcaraz a été très efficace au service, en passant 68% de premières balles et en ne concédant aucune balle de break.
Poursuivant sur sa lancée, il prend le premier jeu de service de Norrie pour se détacher 2-0 au début du second set, puis 5-2.
Coups droits puissants, retours cinglants, revers explosifs, amorties, et même parfois volées, rapidité d'exécution... tout réussit alors à Alcaraz.
Les blessures (déchirure abdominale, puis blessure musculaire au mollet droit) l'ayant poussé à déclarer forfait avant son quart à Paris-Bercy début novembre puis avant l'Open d'Australie en janvier ne semblent pas avoir altéré son physique et son jeu hors normes qui firent de lui l'an dernier le plus jeune N.1 mondial de l'histoire de l'ATP.
Le Murcien sert pour le match. Son jeu alors s'effrite, son service faiblit, les fautes directes se font plus fréquentes... Norrie en profite pour obtenir ses deux premières balles de break de la partie à 5-3.
Alcaraz sauve la première mais commet une double faute sur la seconde. Norrie, à nouveau menaçant, revient à 5-4 puis recolle à 5-5 sur son service.
Mais le N.2 mondial trouve les ressources nécessaires pour relancer sa belle mécanique et s'imposer en deux sets.
"J'étais très concentré, confiant en mon jeu, ça fait des mois que je travaille, ça n'est jamais facile de reprendre donc c'est un moment particulier", a-t-il dit après son triomphe argentin, dans un central Guillermo Vilas archi-comble.