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Serena Williams continue à suivre le tennis de près. Retraitée, l'ancienne légende du sport n'a pas manqué de réagir à la suspension de Jannik Sinner, mis sur la touche pendant trois mois pour avoir ingéré une substance interdite.
Retirée des courts mais toujours attentive à l’actualité du tennis, Serena Williams a réagi sans détour à l’affaire de dopage impliquant Jannik Sinner, dans une interview accordée au Time. Si elle dit apprécier le joueur italien, qu’elle qualifie de "fantastique" et "génial pour le sport", elle ne cache pas son étonnement face à la sanction relativement clémente reçue par ce dernier.
Sinner, testé positif à une substance interdite, a finalement écopé d’une suspension de trois mois négociée avec l’Agence mondiale antidopage. Il reviendra à la compétition début mai sans avoir manqué le moindre Grand Chelem. Une issue que Serena trouve difficile à imaginer dans son propre cas : "Si j’avais fait ça, j’aurais pris 20 ans", déplore-t-elle. "J'ai été rabaissée tellement de fois que je ne souhaite pas enfoncer qui que ce soit. Soyons honnêtes. On m'aurait retiré des titres du Grand Chelem", a-t-elle ensuite affirmé.
Toujours très stricte avec elle-même durant sa carrière, la légende américaine explique n’avoir jamais pris quoi que ce soit de plus fort que de l’ibuprofène, de peur de tomber dans une situation semblable. "Un scandale m’aurait envoyée en prison", lance-t-elle avec ironie.
Sans pointer du doigt Sinner, Serena Williams s’interroge sur les différences de traitement dans le monde du tennis, évoquant aussi le souvenir de Maria Sharapova, suspendue en 2016 pour une infraction jugée non intentionnelle. Un parallèle qui, pour elle, reste difficile à ignorer. D'autres, dans le monde du tennis, évoquent aussi l'énorme suspension d'Halep dans un cas similaire.
