Les chefs de la diplomatie américaine Marco Rubio et russe Sergueï Lavrov se sont parlés au téléphone samedi et ont "discuté des prochaines étapes" de leurs pourparlers pour mettre fin à la guerre en Ukraine, a annoncé le département d'Etat.
Lors d’un sommet virtuel rassemblant une trentaine de dirigeants alliés de l’Ukraine, le Premier ministre belge Bart De Wever a vivement critiqué les exigences de Vladimir Poutine pour un accord de paix. Il les a qualifiées de "totalement inacceptables", estimant qu’elles reviendraient à une reddition pure et simple de l’Ukraine.
Les États-Unis réclament une trêve au plus vite et ont exercé une pression considérable sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a accepté mardi une cessation des hostilités de 30 jours.
Vladimir Poutine a appelé vendredi les soldats ukrainiens à déposer les armes dans la région de Koursk, en écho à Donald Trump qui juge les discussions sur une trêve "productives" quand Kiev accuse Moscou de "chercher à enliser tout le monde".
Donald Trump a appelé Vladimir Poutine à "épargner la vie" de "milliers de soldats" ukrainiens sur le front, l'idée d'un cessez-le-feu faisant l'objet à la fois de réserves et d'un "optimisme" prudent de la part de Moscou.
Les chefs de diplomatie du G7 ont poursuivi jeudi soir leurs discussions pour parvenir à parler d'une même voix sur l'Ukraine malgré une approche américaine devenue plus conciliante à l'égard de Moscou avec Donald Trump.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé jeudi les "propos manipulateurs" de son homologue russe Vladimir Poutine sur la proposition américaine de cessez-le-feu, l'accusant de vouloir "faire traîner les choses" afin de poursuivre la guerre.
L'ambassadrice de Belgique auprès de l'OTAN, Ariadne Petridis, estime qu'il faut se méfier d'éventuelles attaques qui prendraient pour cible nos systèmes de transport, de communication, d'approvisionnement en carburant ou encore d'eau potable, et qu'il faut donc prendre des mesures pour mieux les protéger. À quoi pourrait-on être exposé et surtout, y sommes-nous vraiment préparés ?
La Belgique pourrait un jour participer à une mission de maintien de la paix en Ukraine. Mais avec quels moyens ? L'armée belge compte aujourd'hui 25.000 militaires actifs, mais sa force de frappe est forcément limitée au niveau mondial.