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Lors d’un sommet virtuel rassemblant une trentaine de dirigeants alliés de l’Ukraine, le Premier ministre belge Bart De Wever a vivement critiqué les exigences de Vladimir Poutine pour un accord de paix. Il les a qualifiées de "totalement inacceptables", estimant qu’elles reviendraient à une reddition pure et simple de l’Ukraine.
Lors d’un entretien avec VTM Nieuws, Bart De Wever a dénoncé les conditions posées par Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit en Ukraine. "En fait, c’est une capitulation qu’il demande", a-t-il affirmé. Selon lui, le président russe ne se contente pas de revendiquer les territoires occupés, mais il exige aussi un changement de régime à Kiev. "Il ne demande pas seulement de conserver le territoire, ce qui est déjà grossier, puisqu’il vient de l’envahir et qu’il serait alors récompensé pour avoir violé l’intégrité territoriale d’un pays, il demande également la disparition du régime Zelensky", a expliqué le nationaliste.
Une menace pour la sécurité européenne
Pour Bart De Wever, une telle issue transformerait l’Ukraine en un État sous contrôle russe, avec des conséquences graves pour l’Europe. "L’Ukraine deviendrait alors un État vassal de la Russie. Cela signifie qu’au lieu d’être un tampon pour notre sécurité, l’Ukraine deviendrait une menace pour notre sécurité", a-t-il averti.
Le Premier ministre belge s’est également interrogé sur la position de Donald Trump, qui brigue un retour à la Maison Blanche. "J’ai eu l’impression que Trump pensait pouvoir apporter une ‘solution rapide’. Je pense qu’il s’agit d’une désillusion", a-t-il estimé. Bart De Wever s’interroge sur la réaction de l’ancien président américain si cette approche échoue. "La question est de savoir comment il va réagir s’il s’avère que ce n’est pas le cas. Continuera-t-il alors à considérer toutes les demandes de Poutine comme légitimes ? Si c’est le cas, nous nous retrouverons très vite avec un très gros problème", a-t-il conclu.



















