La Défense va acheter 92 blindés Griffon et 123 véhicules Serval pour 1,15 milliard d’euros afin de renforcer la coopération CaMo et de moderniser transport, commandement, soutien et évacuation militaires belges.
Un sommet européen crucial se tient à Bruxelles, où les dirigeants de l'UE discutent de l'aide à l'Ukraine et du renforcement de la défense européenne. Les Belges se montrent largement favorables à une armée européenne commune et à une augmentation du budget de notre Défense.
Afin d'atteindre 2% du PIB en budget de la Défense, la Belgique doit trouver 4 milliards d'euros rien que pour l'année 2025. Le ministre fédéral de l'Économie David Clarinval clarifie la situation et exclut le recours à une nouvelle taxe, privilégiant d'autres pistes.
Faut-il recourir à une nouvelle "taxe de guerre" ou privilégier d'autres options pour financer l'augmentation du budget de la Défense ? Selon Etienne de Callatay, économiste, il est important de ne pas surcharger les générations futures d'emprunts.
Face à la nécessité de financer l'augmentation du budget de la Défense, l'État belge envisage de vendre ses "bijoux de famille", c'est-à-dire ses participations dans des entreprises telles que Proximus, Belfius et BNP Paribas Fortis. Bonne ou mauvaise idée? L'économiste Etienne de Callatay nous répond sans détour.
Emmanuel Macron a réaffirmé mardi son soutien à Kiev, tandis qu'il continue à préparer la guerre. Il a annoncé la création de deux nouveaux escadrons d'avions Rafale pour renforcer la dissuasion nucléaire. Le président français persiste et signe dans sa volonté de remplacer en Europe le parapluie nucléaire américain.
Belfius a longtemps exclu les armes de sa stratégie d'investissement. L'Echo rapporte qu'un important shift s'opère au sein de la banque : elle va à nouveau autoriser les investissements dans les entreprises tirant des revenus du développement, de l'entretien et de la production d'armes, y compris nucléaires. Voici comment la banque justifie son choix.
C'est ce mardi que Vladimir Poutine et Donald Trump parleront directement au sujet de l'Ukraine. "Nous parlons de cela, du partage de certains avoirs", a indiqué le président américain en évoquant des terres mais aussi des usines électriques.
Le ministre de la Défense, Theo Francken, a présenté sa déclaration de politique générale. Il annonce un virage stratégique vers une défense plus robuste, une réindustrialisation militaire et un renforcement des effectifs.
Augmenter les moyens de la Défense pourrait aussi profiter aux industries belges actives dans le domaine militaire. Certaines s'attendent clairement à une hausse de leur chiffre d'affaires et donc des emplois qu'elles pourront proposer.
Le Premier ministre et les vices-Premiers ministres se sont réunis en kern, Conseil des ministres restreint, ce vendredi au 16 rue de la Loi pour discuter entre autres sujets des moyens à allouer au plan d'investissement dans la Défense. Aucune décision n'a été prise, mais un accord est attendu la semaine prochaine.
La Belgique pourrait un jour participer à une mission de maintien de la paix en Ukraine. Mais avec quels moyens ? L'armée belge compte aujourd'hui 25.000 militaires actifs, mais sa force de frappe est forcément limitée au niveau mondial.