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Des activistes du climat, dont certains du mouvement Extinction Rebellion, ont perturbé l'assemblée générale des actionnaires d'ING à Amsterdam lundi, protestant contre les investissements fossiles de la banque néerlandaise. La réunion a dû être suspendue. La police a arrêté un manifestant.
Les activistes climatiques ont brandi des banderoles et ont demandé à ING de cesser de "financer la crise climatique". Ils ont également tapé du pied sur le sol et chanté à plusieurs reprises une chanson appelant à la fin du recours aux énergies fossiles. Un activiste climatique, qui a sifflé et crié qu'il resterait sur place jusqu'à ce que la banque arrête les investissements fossiles, a été emmené par la police.
Plusieurs manifestants détenant des actions d'ING étaient physiquement présents dans la salle lors de l'assemblée des actionnaires. Ils ont à plusieurs reprises répété la question de savoir si la banque ferait tout son possible pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 45% d'ici 2030 par rapport à 2019. Une question accueillie par des applaudissements nourris et des cris de joie dans la salle.
La même stratégie avait déjà été employée chez Ahold Delhaize, où là aussi des militants écologistes avaient assisté à l'assemblée générale des actionnaires.
Steven van Rijswijk, le patron d'ING, a assuré lundi que la banque était à l'écoute des critiques. Cependant, la transition énergétique a besoin de temps, a-t-il souligné. Selon lui, la politique de la banque est conforme aux objectifs climatiques de l'accord de Paris, mais un équilibre doit être trouvé entre ces objectifs et la sauvegarde de l'approvisionnement en énergie. La banque travaille pour cela avec les entreprises, les gouvernements, les régulateurs, les scientifiques du climat et également les mouvements environnementaux.