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À la recherche de bonnes affaires sur une page de revente sur Facebook, Amaury fait une découverte qui ne va pas le laisser indifférent. "Je suis tombé sur la publication d’une personne qui propose d’acheter des faux billets. J’ai trouvé ça surprenant de trouver ça sur Facebook", raconte cet opticien.
"Pour moi, c’est révoltant parce qu’il profite du contexte économique. Il peut cibler des personnes plus fragiles pour les arnaquer", dénonce-t-il.
Pour mener l’enquête, la rédaction de RTL INFO est entrée en contact avec le vendeur qui communique via Snapchat, un réseau social où les conversations sont éphémères. Aucune trace ne subsiste.
La personne nous présente ses prix : 100 vrais euros pour 500 faux et jusqu’à 500 vrais euros pour en acheter 5.000 faux. Il demande aussi d’être payé avant d’envoyer sa marchandise, une pratique qui suscite de gros doutes : ça pue l’arnaque.
"Quand je vois la façon dont il s’exprime, je dirais que c’est clairement quelqu’un de manipulateur qui espère vous faire tomber dans le piège", analyse Olivier Bogaert, de la police fédérale.
Une tendance en baisse
La contrefaçon de billets de banque et leur possession sont considérées comme un crime. En 2021, les autorités ont saisi plus de 15.000 billets contrefaits.
De puis les années 2010, les faux billets se font de plus en plus rares. L’année dernière, on comptait 12 faux billets pour un million de vrais.
Les billets les plus falsifiés sont ceux de 20 et 50 euros.
Ne pas tomber dans le panneau
Cette arnaque concerne des faux billets, mais de très nombreuses autres pullulent sur Internet, parfois pour des produits tout à fait légaux. Si jamais vous vous retrouvez dans le cas où un vendeur sur Internet vous demanderait de converser via un réseau tel que Snapchat, n’hésitez jamais à refuser et à demander d’échanger par mail ou sur un autre réseau social qui conserve les échanges.
Les auteurs d’escroqueries encourent des peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans.
