Partager:
Les signalements de cas de fraude de type "recovery room", dont le principe est de promettre un remboursement à des personnes ayant déjà été victimes d'une première arnaque en échange d'un ultime paiement, ont augmenté de plus de 165% au premier semestre par rapport à la même période en 2022, constate jeudi la FSMA dans son baromètre biannuel.
Les notifications reçues par l'autorité des marchés et services financiers en matière d'activités irrégulières ou de fraude ont augmenté de 20% par rapport au premier semestre 2022, à 924. Près de la moitié (48%) de ces notifications constituent des plaintes de consommateurs ayant perdu des fonds.
Les arnaques "recovery room" sont en forte hausse. Elles représentaient ainsi 12% des questions reçues par l'autorité des marchés et services financiers en matière de fraude au cours du premier semestre, une part deux fois plus importante qu'en 2022.
Les fausses plateformes de trading, "qui semblent se concentrer de plus en plus sur les cryptomonnaies", constituent toujours la majeure partie des signalements, à près de 40%, précise la FSMA. Les "faux crédits" continuent aussi d'occuper une place importante, avec un peu moins de 20% des signalements.
Globalement, près d'un cas sur six (131) impliquait une usurpation d'identité, principalement dans les dossiers de "recovery rooms" et de gestion frauduleuse de patrimoine.
Les fraudeurs se font le plus souvent passer par des sociétés autorisées, des branches de banques étrangères, des autorités financières et même des collaborateurs de la FSMA, a constaté l'autorité.
"Il faut toujours se méfier des propositions faites sans initiative préalable de votre part et des promesses trop belles pour être vraies", rappelle la FSMA.