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1 Le contexte
Le Covid, la guerre en Ukraine et la crise énergétique... La Belgique a dépensé trop d’argent. Le Fonds Monétaire International (FMI) pointe d'ailleurs notre pays du doigt : il faut se serrer la ceinture. "Le déficit budgétaire devrait reculer. Cela passera par un ajustement d’environ 0,8% du PIB ou plus l’an prochain", indique le FMI dans un communiqué.
0,8% du PIB, c’est 4,6 milliards d’euros à trouver rien qu’en 2023. Le déficit est trop important. "C’est insoutenable à terme, là le message est clair : ça ne peut pas rester le cas", affirme Pierre Wunsch, gouverneur de la Banque nationale de Belgique. Avant de poursuivre : "Est-ce qu'on va être en faillite demain ? Non, il faut qu’on s’attache à la tâche de réduire ce déficit."
2 Des ajustements budgétaires
Mais comment faire ? Selon l’économiste Bruno Colmant, les citoyens n’auront pas trop à contribuer à cet effort. "Je crois que la population peut se rassurer : il y aura certainement quelques mesures techniques d’ajustement budgétaire qu’on ne devrait pas ressentir dans notre pouvoir d’achat. Par contre, à long terme, il faut des mesures structurelles", recommande-t-il.
Le FMI recommande, lui, à la Belgique de réduire les dépenses publiques, d’entamer des réformes fiscales, du marché du travail, mais surtout des pensions.
3 Les pensions
"Le vieillissement de la population va conditionner les finances de l’Etat pendant 20 à 30 ans. Il y a une proposition assez équilibrée qui avait été faite par la ministre des Pensions, je pense qu’il faudrait qu’elle aboutisse", reprend Bruno Colmant
4 L’indexation salariale
Le FMI plaide également pour revoir l’indexation des salaires puisque le système actuel fait peser trop de charges sur les épaules des employeurs.
