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Ali El Haddad Asufi n'a "jamais demandé" à son cousin néerlandais de lui procurer une arme

L'accusé Ali El Haddad Asufi n'a "jamais demandé" à son cousin néerlandais de lui procurer des armes, a témoigné ce dernier lundi devant la cour d'assises de Bruxelles, qui juge dix hommes pour les attentats perpétrés dans la capitale belge le 22 mars 2016.

Selon l'accusation, Ali El Haddad Asufi s'est rendu aux Pays-Bas fin 2015 afin d'y acheter des armes pour la cellule responsable des attaques à l'aéroport de Zaventem et dans le métro de Maelbeek. Dans cette optique, le Belgo-Marocain aurait chargé son cousin néerlandais, Anass A., de trouver des vendeurs de "Clio", un mot-clef pour désigner des armes estime le parquet. En outre, un certificat médical faxé par l'accusé à son employeur en janvier 2016 avait par ailleurs été découvert lors d'une fouille dans la voiture d'Ali El Haddad Asufi. Au dos était griffonné "Remington 1911 cal 45" et "CZ Zastava 7.65", les références de deux types d'armes. La dernière renvoie au pistolet retrouvé à côté du cadavre de Najim Laachraoui, kamikaze à Zaventem, relève l'acte d'accusation.

"Votre cousin vous a-t-il demandé de chercher ou de vous procurer deux armes de poing?", a interrogé lundi la présidente de la cour, Laurence Massart. "Ça ne s'est jamais passé et il ne me demanderait jamais une chose pareille", a répondu Anass A., qui a décrit un cousin attentionné, prenant "toujours soin de (lui)", plus jeune de cinq ans.

Poursuivi aux Pays-Bas pour son rôle présumé d'intermédiaire entre des vendeurs d'armes et les frères El Bakraoui, Anass A. a été acquitté en février dernier. "Un des trois juges a dit lui-même que 'Clio' était utilisé pour (se référer à) des drogues!", a tenu à ajouter le témoin.

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