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La cour d'assises de Liège a entendu mardi après-midi les deux auteurs déjà condamnés du meurtre de Jacques Hermail au procès de Jymmi Durieux. L'un d'eux a soutenu que ce dernier avait donné des coups à la victime. L'autre a en revanche affirmé que l'accusé n'avait pas frappé.
Les faits se sont déroulés le 1er février 2020 dans l'appartement de Jacques Hermail (58 ans), à La Louvière. Une bagarre, opposant celui-ci à Jymmi Durieux (29 ans), Michaël Liégeois (41 ans) et Gérard Dujardin (62 ans), a éclaté. La victime a été frappée puis aspergée de mazout et brûlée vive. Jymmi Durieux a appelé les secours, mais le quinquagénaire est décédé durant son transfert à l'hôpital.
Michaël Liégeois et Gérard Dujardin ont déjà été condamnés pour ces faits. Ils ont été déclarés coupables de meurtre et sanctionnés de peines respectives de 30 et 20 ans de prison. Les deux hommes ont été entendus mardi après-midi en qualité de témoins au procès de Jymmi Durieux.
Questionné sur la participation de l'accusé, Michaël Liégeois a soutenu que celui-ci avait porté des coups à Jacques Hermail. Il a précisé qu'il ne se souvenait pas exactement des faits, mais que Jymmi Durieux n'aurait pas tenté de l'empêcher de brûler vif la victime.
"Je l'ai giflé le premier, à deux ou trois reprises", a, pour sa part confirmé Gérard Dujardin. "Sans aucune raison particulière, Michaël Liégeois a frappé, puis il a déversé du pétrole sur Jacques Hermail et a mis le feu. Jymmi Durieux n'a pas porté de coups."
Les ambulanciers qui sont intervenus sur le lieu des faits ont confirmé avoir retrouvé Jacques Hermail encore conscient. L'homme présentait d'importantes brûlures et a été plongé dans le coma. Il est décédé d'un arrêt cardiaque durant son transport à l'hôpital.
Les témoins de moralité seront entendus mercredi.