Accueil Actu Belgique Faits divers

Vaste opération policière à Loverval: une chambre de torture découverte, voici à quoi elle devait servir

Un crime a peut-être été évité grâce à une vaste opération de police menée dans une maison de Loverval, en région de Charleroi. Dix personnes ont été arrêtées. Leur but était le rapt d'un multimillionnaire en crypto-monnaie, ou d'un de ses proches.

Lundi, avant le lever du jour, la N5 est fermée. La police judiciaire fédérale, section grand banditisme, et les unités spéciales sont en opération en plusieurs lieux. Objectif, déjouer le plan de malfaiteurs, notamment dans une villa cossue, en travaux. Lors des descentes, des outils sont découverts, mais les policiers soupçonnent d'autres intentions que le bricolage.

"Lors de cette opération, les enquêteurs ont constaté la présence de matériel qui pourrait laisser penser à un lieu de séquestration ou de torture", indique le parquet de Bruxelles par voie de communiqué.

Dix personnes ont été interpellées, dont un mineur. Leur cible aurait été Stéphane Winkel ou l'un de ses proches. Le Belge est un homme d'affaires spécialisé dans les crypto-monnaies.

Dans une vidéo postée sur Youtube, Stéphane Winkel déclare : "Après avoir été absent durant deux mois sur les réseaux sociaux, suite au drame qui a touché ma famille, je reviens pour tout vous expliquer". Ce drame, c'est l'enlèvement de sa femme fin 2024, ce qui avait provoqué une course-poursuite et un accident près de Bruges. "Ce 20 décembre, comme vous le savez, mon épouse a été kidnappée. Ma famille se trouve aussi dans l'angoisse. Je n'avais pas cru qu'en Europe, le monde était aussi malveillant qu'on pouvait arriver à ça".

Au total, huit mandats d'arrêt ont été délivrés. Parmi les inculpations, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Le fils d’Isabelle, 12 ans, abusé sexuellement par un employé dans une école de Charleroi : la famille est prise en charge dans un centre spécialisé

À Charleroi, le Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) interpellent et inquiètent. Plus d’un patient sur deux qui y est accueilli est mineur. Une proportion bien plus élevée que la moyenne nationale. Pour l’instant, difficile d’obtenir des réponses claires : les spécialistes eux-mêmes peinent à interpréter ces données. Dans ce contexte préoccupant, nous avons rencontré une maman dont le fils a été victime d’abus sexuels. Elle a accepté de nous confier son récit, un témoignage douloureux. La famille a été prise en charge dans le centre.