Partager:
Les politiques de mobilité en Belgique sont insuffisantes aux yeux des indépendants, selon les résultats d’une enquête révélés jeudi par le Syndicat neutre pour Indépendants (SNI) à l’occasion de la Semaine de la mobilité. Sont notamment mis en cause les travaux « incessants », la réduction des places de stationnement et des transports en communs jugés déficients.
Sur plus de 3.000 affiliés interrogés, le SNI indique qu’un tiers des entrepreneurs néerlandophones et presque 40 % des francophones sont confrontés tous les jours à ce genre de problèmes.
« À l’échelle du pays, plus de la moitié des entrepreneurs, et même plus de 70 % du côté francophone, donnent une note de moins de 5/10 » aux politiques de mobilité. « Sans surprise, le mauvais état des routes et la durée des travaux figurent en tête de liste des problèmes relevés », explique le SNI.
Les indépendants et leurs salariés ont recours à la voiture comme moyen de transport numéro 1 (75 % des répondants), mais se disent très peu informés sur le budget mobilité : seul un répondant sur cinq côté francophone et environ 40 % du côté flamand en a connaissance. Or, dès le 1er janvier, les employeurs devront le proposer à chaque travailleur disposant d’une voiture de société ou y ayant droit. S’ils n’y sont dans l’absolu pas réticents, il y a « un très gros travail d’information à faire de la part des autorités avant la fin de l’année », souligne le SNI.
En ce qui concerne l’utilisation du vélo ou de la trottinette, la différence est marquée entre les régions : près de 15 % des entrepreneurs du nord du pays y ont recours contre à peine 3 % des francophones. « L’aspect culturel mais aussi la qualité de l’infrastructure existante expliquent clairement ce fossé », selon le syndicat.



















