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Le gouvernement fédéral est actuellement en pleine élaboration de son budget pour l’année 2026, un chantier économique crucial. Après des semaines de réunions bilatérales, les discussions passent désormais à une étape clé avec la tenue, ce soir, d’une réunion en conseil des ministres restreint.
Cette méthode de travail, adoptée par le Premier Ministre Bart De Wever, repose sur une approche méthodique : celle de prendre le temps de voir chacun séparément jusqu’à ce qu’il estime qu’un accord est possible et seulement à ce moment-là, rassembler tout le monde autour d’une table. En ce sens, « oui, ça devrait être bon signe », décortique notre expert politique Mathieu Col.
Parmi les grandes interrogations figurent plusieurs mesures sensibles. Le gouvernement devra trancher sur des questions comme le saut d’index ou encore sur une éventuelle réduction de la TVA et la norme de croissance des soins de santé.
L’objectif reste ambitieux. Bart De Wever a rappelé, cet après-midi devant les députés, qu’il vise un minimum de 10 milliards d’euros d’économies d’ici 2030, avec des décisions qui pourraient porter ce chiffre encore plus haut. Le Premier ministre n’a pas caché la difficulté de la tâche mais estime qu’elle est incontournable : « L’effort que nous ne réalisons pas aujourd’hui ne fera que se démultiplier dans les années à venir, avec des intérêts en prime. Il n’y a pas d’autre choix, il n’y a pas d’alternative », a-t-il clamé.
Alors que la date butoir pour un accord est fixée à mardi prochain, la pression monte pour aboutir à un compromis. Le Premier ministre espère des résultats rapides tout en restant prudent : « J’espère que nous pourrons rapidement parvenir à un accord. Je n’en suis pas sûr, je l’espère. » Ces propos traduisent à la fois l’urgence de la situation et l’incertitude qui plane encore sur l’issue du débat.
