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Davantage d'étudiants ont travaillé l'été dernier par rapport aux années précédentes, rapporte mardi l'Office national de la Sécurité sociale (ONSS). En effet, le nombre de travailleurs étudiants a augmenté de 9% au troisième trimestre de 2022 par rapport à la même période en 2021. Ce chiffre a même augmenté de 12% par rapport à 2019, avant la pandémie. Le troisième trimestre, qui recouvre la période estivale, est la période la plus importante pour le travail étudiant.
Au cours du troisième trimestre de l'année 2022, l'ONSS a recensé 520.565 travailleurs étudiants en Belgique contre 477.949 pour la même période en 2021 et 465.714 en 2019. En 2020, année marquée par le début de la pandémie de Covid-19, seuls 409.544 étudiants exerçaient un job.
Aucune étude n'a été menée afin d'expliquer cette augmentation du nombre d'étudiants jobistes sur le territoire belge, précise l'ONSS. Mais l'augmentation du coût de la vie pourrait être un facteur poussant davantage d'étudiants à travailler à côté des études. De plus, dans certains secteurs comme la santé, le contingent d'heures annuel, c'est-à-dire les heures travaillées contre allègement des cotisations sociales, a été neutralisé, indique la fédération de l'intérim Federgon. Cela signifie que les étudiants travaillant dans le domaine des soins de santé peuvent prester autant d'heures qu'ils le souhaitent.
Depuis 2023, tous les étudiants peuvent travailler maximum 600 heures par an au lieu de 475 jusqu'alors. Cela pourrait donc entraîner une nouvelle croissance du nombre total d'heures prestées par les étudiants cette année, pointe Federgon.