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A l'initiative du collectif "Suppression des Expériences sur l'Animal" (SEA), une dizaine de militants ont manifesté lundi devant l'Université de Namur, où se déroule actuellement le 44e symposium annuel du Conseil belge des sciences des animaux de laboratoire.
"En 2021, 477.675 animaux ont été mis à mort dans les laboratoires belges, alors qu'en 2020 ce nombre s'élevait à 437.275", a déclaré Solange T'Kint, porte-parole du collectif SEA. "Il y a donc une augmentation du nombre d'animaux utilisés et c'est en contradiction avec la directive européenne qui demande d'utiliser les méthodes alternatives existantes."
En outre, les militants s'insurgent que des souris et des rats soient drogués, puis forcés à effectuer un parcours pour voir en quoi cela affecte leur faculté d'apprentissage, que des souris soient alcoolisées puis forcées à nager jusqu'à l'épuisement afin de les rendre dépressives et que d'autres soient rendues aveugles, exposées à la fumée du tabac ou encore à des chocs électriques.
"Les cultures cellulaires, les cultures d'organes, la modélisation 3D, la simulation informatique ou encore la modélisation mathématique pour les tests de toxicité sont autant de techniques alternatives qui font leurs preuves", a ajouté Solange T'Kint. "Certes, la ministre Glatigny (en charge de la Recherche scientifique, ndlr) a débloqué un montant d'un million d'euros en 2022 afin de développer l'utilisation de toutes ces alternatives, mais il faut aller encore plus loin pour mettre fin au massacre", a-t-elle conclu.