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Ce mercredi, le Parlement wallon est le théâtre de débats houleux autour du budget 2026 récemment adopté par le gouvernement wallon. Défendu par le ministre-président Adrien Dolimont, ce plan budgétaire est au centre d’une tempête politique. Dans son budget 2026, le gouvernement wallon veut économiser 33 millions d’euros dans les financements alloués à l’AVIQ (Agence pour une vie de Qualité). Une mesure avec laquelle le PS, PTB et Ecolo ne sont pas d’accord.
Autre sujet clivant, l’effort de 100 millions d’euros au niveau de l’emploi et de la formation, le gouvernement veut s’attaquer aux APE, les aides à l’emploi octroyées aux administrations publiques et au monde associatif.
« 2.500 emplois perdus »
Christie Morreale, cheffe de groupe socialiste condamne fermement ces coupes budgétaires. « C’est un budget d’un milliard trois qui mène à 70 000 emplois. Si on fait une règle de trois, ça équivaut à un peu plus de 2500 emplois perdus potentiellement à travers les chiffres qui ont été présentés par le gouvernement. », déplore Morreale, avant de poursuivre. Ce sont des choix qui sont injustes. Aujourd’hui les économies réalisées servent à financer des réformes fiscales mal calibrées. »
Pour Germain Mugemangango, cela va se répercuter sur les pouvoirs locaux. « À Charleroi, les maîtres-nageurs sont des emplois APE, et dans le Hainaut occidental, c’est 100 emplois qui sont mis en danger », critique le chef de groupe PTB au Parlement wallon.


















