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Bart De Wever a relancé ce samedi les négociations de la coalition Arizona, avec pour défi majeur le dossier socio-économique.
Dernier week-end de négociations à la table de l'Arizona. Au menu: note socioéconomique, pensions et fiscalités. Des dossiers urgents qui continuent de faire débat entre les différents partis de la coalition. Ces derniers ont été reçus un par un par le formateur fédéral, Bart De Wever.
Georges-Louis Bouchez, à la sortie de cet entretien, s'est contenté d'un commentaire très furtif indiquant qu'il "y croyait" et que "tout s'était bien passé", tandis que le président des Engagés, s'est lui, un peu plus épanché sur son ressenti à son arrivée. "Je suis quelqu'un d'optimiste mais il faut vraiment être super optimiste pour croire que ça va être le dernier week-end sur lequel nous allons plancher." La date du 7 janvier, date du prochain rendez-vous entre Bart De Wever et le Roi, est-elle pour autant envisageable? "Non, le 7 janvier me paraît être une date trop précoce", répond Maxime Prévot. "Maintenant, j'ose espérer qu'en faisant en sorte de donner de l'énergie et en étant orienté solution, on puisse atterrir courant du mois de janvier. C'est raisonnable de démarrer l'année avec un nouveau gouvernement, les Belges l'attendent et je pense que c'est nécessaire." Alors qu'il se rendait à son entrevue, Maxime Prévot a confié que ce qui continuait de bloquer restait "toujours les éléments de contenu sur lesquels nous devons essayer de converger."
Sammy Mahdi (CD&V), lui, ne préfère pas avancer de "deadline". "Cela n'aide pas le formateur non plus, mais en ce qui nous concerne, j'ai toujours dit que les partis centristes feraient l'axe de ce gouvernement. Et si chacun met un peu d'eau dans son vin, on doit pouvoir y arriver."