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"Le prix de l'indécence": un syndicat s'en prend à Georges-Louis Bouchez après qu'il a invité les employés de Cora à un match de football

L’invitation de Georges-Louis Bouchez aux salariés de Cora pour un match de foot suscite un tollé : jugée déplacée, elle est vivement critiquée par les syndicats et internautes

Les réactions à l'annonce de la fermeture des hypermarchés Cora en Belgique sont nombreuses et celle de Georges-Louis Bouchez ne s'est pas faite attendre. Elle fait toutefois polémique.

"Plus qu’une enseigne, Cora est un lieu de rassemblement, d’appartenance pour les gens des régions où ils sont implantés", dit-il sur X. Le président du Mouvement Réformateur, qui est aussi président de l'équipe des Francs Borains, basée à Boussu, rend hommage à "une enseigne emblématique, partenaire de nos victoires d'hier et d'aujourd'hui". Cora a été, en effet, un sponsor de l'équipe. "La famille des Verts exprime toute sa solidarité et son soutien aux nombreux travailleurs impactés".

Mais la dernière ligne du tweet ne passe pas : "C’est peu de chose, mais nous souhaitons marquer notre solidarité en invitant tous les salariés de Cora Hornu, ainsi que leur famille, à RFB-RSCA Futures ce dimanche".

Nombreuses sont les réponses outrées par son message : "Vous êtes complètement à côté de la plaque", "récupération populiste", "à vomir", peut-on lire.

La présidente du SETCa, Myriam Delmée, a réagi sur Facebook : "Si je devais octroyer le prix de l’indécence, aujourd’hui, je l’octroierais à Georges-Louis Bouchez", commence-t-elle. "Ce dont les travailleurs de Cora ont besoin, c’est d’un État providence qui leur donne une assurance-chômage qui ne les mettra pas au bord de la pauvreté, ni ne les exclura après 2 ans, ce dont ils ont besoin, c’est d’un emploi de qualité, payé correctement, et ce, malgré leur "grand âge".

"Ils ne sont pas les kékés que trop souvent vous décrivez. Bon match à vous, profitez bien et buvez une Carapils à leur santé!", termine la syndicaliste.

Les 7 sites ont décidé d'ouvrir normalement aujourd'hui, malgré l'annonce de leur fermeture mardi matin après la tenue d'un conseil d'entreprise extraordinaire. L'inquiétude est très grande pour les travailleurs de chez Cora : ils sont 1779, et risquent de perdre leur travail. 

 

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