Les négociations reprennent: pourquoi les prochains jours seront-ils décisifs pour Bart De Wever et l'Arizona?

Après une courte pause de Noël, Bart de Wever se remet au travail aujourd'hui. Le formateur réunit à nouveau, depuis midi, les leaders de la coalition Arizona, sous forme de bilatérales dans un premier temps. Si tout se passe bien, peut-être qu'il y aura une séance plénière au 10 rue de la Loi.

Les discussions, portent sur le volet qui fâche: le socio-économique (Marché du travail, pension, fiscalité...). Des tableaux budgétaires seront aussi présentés, qui ont été préparés toute la semaine par des groupes de travail qui ont été organisés.

Les partis autour de la table ont eu toute la semaine pour se pencher dessus et formuler des remarques. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le formateur Bart De Wever va avoir du travail.

Certains y sont allés très fort : Les socialistes flamands de Vooruit ont déposé, contre la supernote socio-économique, 500 amendements selon La Libre. Ce n'est pas étonnant de la part du président du parti, Conner Rousseau. Depuis le début, il trouve que le programme socio-économique proposé est très à droite et appelle à une politique plus centriste.

Le CD&V, de son côté, a remis plusieurs dizaines de remarques.

Bart De Wever devra donc faire le grand écart dans les prochains jours. Il a rendez-vous au Palais royal le 7 janvier. Le roi lui a demandé une percée décisive, c'est-à-dire une obligation de résultat. La poursuite de sa mission de formateur pourrait donc être compromise s'il ne parvient pas à mettre tous les partis d'accord sur cette note socio-économique.