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Entarter Georges-Louis Bouchez était une "démarche éminemment politique et symbolique" assure l'auteur des faits, Etienne Lorent, dans un mail envoyé dimanche à l'agence Belga. "Il s'agissait de représenter une frange de la population qui souhaite une politique qui ne soit pas seulement faite de coups médiatiques, mais qui travaille sur le fond et dans la durée", ajoute-t-il.
Le président du MR a été entarté samedi, dans une librairie de Liège, lors d'une séance de dédicaces de son livre. Il a annoncé qu'il porterait plainte alors que les images de l'action ont fait le tour des réseaux sociaux, estimant, selon son porte-parole, qu'il n'était "pas normal de s'en prendre à quelqu'un physiquement".
Indépendant gérant d'une petite entreprise de Stoumont, Etienne Lorent affirme n'appartenir à aucun parti. "Mon geste est dirigé vers une forme de politique où la communication, l'image et la recherche du buzz perpétuel inhibent le travail de fond au service de notre société", poursuit-il en dénonçant la "posture omnipotente" et "les contradictions" de Georges-Louis Bouchez.
"Son entartage est une réponse à l'obscénité de sa surreprésentation médiatique dont on peut difficilement me reprocher d'utiliser les mêmes ressorts", écrit encore Etienne Lorent qui assure avoir eu, après son interpellation, "un échange vif et intéressant" avec le président du MR.