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"Je suis candidat": Paul Magnette fait une annonce importante

"Je suis candidat à ma réélection à la tête du Parti socialiste", lance d'entrée Paul Magnette sur Bel RTL ce matin. L'invité de 7h50 de ce jeudi estime qu'il y a "encore beaucoup trop d'injustices et d'inégalités". "Ça fait plus de 135 ans que le Parti socialiste est le parti qui défend les travailleurs, ceux qui ont le plus de mal et qui luttent contre les inégalités. J'ai encore beaucoup d'envie et d'énergie pour continuer à mener ces combats-là."

Pour le Carolo, la réélection à la tête de son parti est la priorité et refuse de s'avancer sur une ambition pour le poste de Premier ministre. "Avec des 'si', on met Paris en bouteille. Laissons les citoyens se prononcer", répond-il. "Je dis simplement que si la famille socialiste est la première du pays, je ne renoncerai pas aux responsabilités qui s'imposent dans ce cas-là. Mon ambition, c'est d'abord et avant tout de me battre pour les citoyens, pour les travailleurs et contre les inégalités pour plus de justice sociale."

Élections en vue, la fin des alliances ?

Les prochaines élections se tiendront en 2024. En fonction des résultats, de nombreuses cartes pourraient être rabattues et les alliances d'aujourd'hui ne joueront plus forcément dans la balance. "Ce qui compte, c'est le contenu et le programme. Je ne suis rentré dans ce gouvernement-ci que parce que nous avons négocié un relèvement massif des plus basses pensions, un refinancement massif des soins de santé, un relèvement des basses allocations, du salaire minimum, un renforcement des services publics et je ferai exactement la même chose demain."

"J'ai toujours dit que je serais ravi de faire les coalitions les plus progressistes possibles. Mais ce sont les citoyens qui distribuent les cartes. Ce sont eux qui décident à qui ils vont faire confiance. Je n'ai jamais caché que si on peut le faire sans les libéraux, c'est mieux", avance encore le politicien de 51 ans.

 

La N-VA "pédale dans la choucroute"

Inquiet de la popularité des partis d'extrême droite au nord du pays, Paul Magnette constate tout de même que "aujourd'hui, la N-VA pédale complètement dans la choucroute. Elle patauge complètement. Quand on voit que Bart De Wever dit qu'il ne croit plus dans des réformes légales et qu'il faut des réformes extra-légales et qu'il rêve de coup d'Etat, on voit qu'ils ont perdu le cap. Ils ont tellement peur de l'extrême droite qu'ils se disent eux-mêmes qu'il faudra aller vers des aventures extra-légales. Ça montre que la Flandre est encore en prise avec des démons politiques extrêmement graves. Nous, francophones, devons garder la tête froide. Il ne faut jamais se laisser impressionner par ce type de provocations."

Une réforme fiscale au mois de mars 2023 ? 

"J'espère", affirme encore Paul Magnette. "En Belgique, les gens qui travaillent paient trop vite trop d'impôts et les gens qui ont un gros patrimoine, qui ont pu accumuler énormément d'argent uniquement en en faisant fructifier ces dernières années, ceux-là ne contribuent pas assez. Ça reste le problème fondamental de ce pays. C'est une réforme fiscale où l'on baisse les taxes sur le travail et en particulier pour les gens qui ont des bas et moyen salaires. Mais pour ça, il faut le compenser et il faut que les plus riches contribuent davantage."

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Commentaires

15 commentaires

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  • et puis tres important par ici les gros sous

  • bla bla bla et bla bla cela fait 135 ans ok mais 35 ans de magouilles voir les dossiers en cour

    Yvon
     Répondre
  • Fait le malin

    Hermann Meyer
     Répondre
  • Pas sauvés les wallons avec un pareil

  • Non merci !

    Maxime Brunet
     Répondre
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