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La ministre Verlinden veut des « prisons sans drogue » : les détenus bientôt soumis à des tests de dépistage

Par RTL info avec Belga
La ministre de la Justice, Annelies Verlinden, propose un projet de loi visant à autoriser les tests de dépistage de drogue en prison, afin de mieux lutter contre la consommation et le trafic persistants en milieu carcéral.

Un projet de loi de la ministre de la Justice, Annelies Verlinden, permettra de soumettre des détenus à un dépistage de drogue. Elle veut de la sorte lutter contre un problème persistant dans les prisons.

Ces tests de salive ou d’urine pourront être réalisés de manière ciblée, sur la base d’indices individuels, ou de manière aléatoire afin de créer un effet dissuasif, a expliqué la ministre dans un communiqué. La contrainte physique est exclue, mais un refus sera assimilé à un résultat positif.

En cas de test positif, le détenu sera pris en charge par les services médicaux et psychosociaux, en vue de recevoir les soins éventuels et de suivre un programme de traitement. Un nouveau test sera effectué ultérieurement. Dans certains cas, une sanction peut être infligée, par exemple en cas de fraude ou de refus.

La mesure s’appliquera également aux maisons de transition, où les détenus purgent la dernière phase de leur peine. Bien que ces établissements ne soient pas des prisons au sens strict, la pratique montre que la consommation de drogues y est présente. Les contrôles y sont plus difficiles en raison de l’absence de dispositions légales en matière de fouilles personnelles et dans les chambres, et du caractère ouvert du régime.

« C’est un choix clair en faveur d’une politique de détention résolue et axée sur la réinsertion. Il s’agit d’une avancée majeure menant à des prisons sans drogue et à une exécution adéquate de la peine combinant ordre, soins et réinsertion », a expliqué Mme Verlinden.

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