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Le gouvernement a donné vendredi son feu vert afin de proposer à la France, l'Allemagne et l'Espagne d'accorder à la Belgique un statut d'observateur au sein du programme de Système de combat aérien futur (Scaf), a annoncé la ministre de la Défense, Lidivine Dedonder.
"Je confirme que le conseil des ministres a accepté de proposer notre pays comme observateur du programme Scaf", a-t-elle indiqué dans une brève déclaration à l'agence Belga.
"Je me réjouis d'ores et déjà que la Belgique puisse participer au développement des technologies d'avenir", a-t-elle ajouté à trois jours de l'ouverture du Salon international de l'Air et de l'Espace (SIAE) du Bourget, près de Paris.
Le programme Scaf, mené par la France, l'Allemagne et l'Espagne, avec leur industrie respective, doit définir l'avion de combat qui succèdera aux Rafale français et aux Eurofighter allemands et espagnols, dans le meilleur des cas à l'horizon 2040.
L'industrie belge presse depuis des années le gouvernement fédéral de se joindre à l'un des projets de système aérien de combat de nouvelle génération en cours de développement, quel qu'il soit, en se gardant bien de trancher en faveur du Scaf franco-germano-espagnol ou du Tempest, un programme concurrent aussi appelé GCAP, (pour "Global Combat Air Programme") et qui réunit le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon, avec un intérêt de l''Arabie saoudite.
Les industriels français sont pour leur part divisés sur l'entrée de la Belgique dans le programme Scaf.