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Plusieurs dizaines de militants des secteurs de l'aide à domicile, des maisons de repos, de l'aide sociale, du socio-culturel et de l'enfance se sont rassemblés mardi midi à Bruxelles, place de l'Albertine. Ils doivent rendre visite aux représentants des six principaux partis francophones afin de leur déposer leurs priorités en vue des élections de 2024. En front commun, les syndicats réclament "un projet ambitieux et volontariste" aux prochains gouvernements, avec un refinancement structurel des fonctions collectives.
Les représentants des travailleurs soulignent que le désenchantement et la colère prédominent sur le terrain à cause de la détérioration des conditions de travail et des difficultés grandissantes pour le personnel des secteurs du non marchand. "Au regard des réalités quotidiennes et des témoignages multiples de la dégradation de la situation, nous craignons un basculement irrémédiable en termes de santé publique et de cohésion sociale", expliquent la CGSLB, la CNE et le Setca.
A un an des élections, les syndicats ont donc décidé de partager leurs priorités et leurs solutions aux partis qui composeront les différents gouvernements à partir de 2024. Ils rencontreront mardi après-midi les présidents ou des parlementaires du PS, du MR, de Défi, du PTB, d'Ecolo et des Engagés.
Les organisations syndicales des secteurs du non marchand exigent des mesures et des financements garantissant l'attractivité des métiers ainsi que la qualité de l'accompagnement des bénéficiaires. Elles demandent aux formations politiques de s'y engager dans leur programme électoral et d'offrir une place centrale au secteur dans les futures déclarations de politique gouvernementale.
Les syndicats considèrent que les investissements dans le social, la santé et la culture sont bénéfiques pour le bien-être collectif et de la démocratie.