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Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Qutintin, était notre invité ce mardi dans le Bel RTL matin. Au micro de Martin Buxant, il a évoqué l'importance des relations qui lient la Belgique aux États-Unis. De nombreux emplois en dépendent.
Pour le ministre des Affaires étrangères, Bernard Qutintin, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche illustre "une forme de paroxysme de ce que l'on voit depuis de nombreuses années, une forme de repli sur soi des États-Unis."
"Nous devons en prendre acte et cela doit nous motiver à travailler encore plus et encore plus fort à notre propre autonomie stratégique", a-t-il exhorté.
Toutefois, le libéral a rappelé l'importance des rapports qu'entretient la Belgique avec les États-Unis. En termes économiques, "c'est très important", dit-il: "On est de l'ordre de 30 milliards. Ce sont des rapports équilibrés. On parle de 30 milliards, tant à l'exportation qu'à l'importation avec les États-Unis. Sur un PIB qui est de 632 milliards, c'est un partenaire extrêmement important."
Des centaines de milliers d'emplois concernés
En termes d'emplois directs, le ministre évoque quelque 120.000 emplois belges qui dépendent de sociétés américaines et 80.000 emplois aux États-Unis qui dépendent de ces échanges. "Et je ne parle pas des emplois indirects", insiste Bernard Qutintin. Concrètement, la Belgique a tout intérêt à conserver de bonnes relations avec les États-Unis: "Absolument", conclut notre invité.
