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Des réformes institutionnelles seront tôt ou tard nécessaires pour remettre véritablement la Belgique « en ordre », a affirmé le Premier ministre Bart De Wever dans un entretien accordé à VTM Nieuws à l’occasion de son élection au titre de « Belge de l’année », dans le cadre du concours organisé par VTM Nieuws et Het Laatste Nieuws.
« Les réformes institutionnelles reviendront. Sinon, on ne pourra plus rien remettre en ordre dans ce pays », a-t-il déclaré. Faute de majorité des deux tiers, le programme institutionnel de l’Arizona reste « limité ». Pourtant, ces réformes sont « inévitables », selon Bart De Wever. « Je ne sais ni comment ni quand, mais nous finirons par y arriver », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a réitéré durant l’interview qu’il lui faudrait à vrai dire dix ans pour réformer en profondeur le pays et assainir structurellement son budget. D’après lui, son gouvernement a déjà pris des décisions « qui méritent d’être saluées », mais « les dix prochaines années seront encore marquées par de mauvaises nouvelles ».
Bart De Wever souhaite terminer son mandat avec « un excédent budgétaire structurel, une politique migratoire plus stricte, et la garantie pour les citoyens de ne plus craindre pour leur énergie ni leur sécurité ». « Je crois que nous pouvons y parvenir si nous continuons à travailler dur pendant encore quatre ans », a-t-il estimé.
Il est par ailleurs revenu sur son succès concernant le dossier Euroclear et la non-utilisation des avoirs russes gelés. Selon Bart De Wever, « un leadership fort » était alors indispensable, et « le dossier Euroclear aurait pris une autre tournure » s’il n’avait pas été là.
Dans un autre entretien, accordé à Het Laatste Nieuws, le Premier ministre a également évoqué la conversation qu’il a eue en marge du sommet européen avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. D’après lui, cet échange s’est bien passé. « J’ai pu lui dire avant le sommet : dormez sur vos deux oreilles. Vous repartirez avec 90 milliards d’euros. Je lui ai aussi dit : ne doutez pas de mes intentions. Car être présenté comme un partisan de Poutine a parfois été très blessant. »


















