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Les actions des pilotes maritimes se prolongent pour une durée indéterminée, a indiqué lundi à Belga Francis Baetens, président de l’Association professionnelle des pilotes (BvL).
Le personnel du service de pilotage, mobilisé depuis dimanche dans les ports flamands, maintient son mouvement faute d’avancée dans les négociations. « Nous attendons toujours une réponse du gouvernement flamand », souligne M. Baetens. « Nous avons déjà été en contact avec la ministre De Ridder (responsable des Ports, NDLR.), mais nous attendons encore une réaction du ministre Jambon, en charge des Pensions. »
Lundi matin, une cinquantaine de navires étaient bloqués à Anvers et une dizaine à Zeebrugge. « Ces chiffres peuvent rapidement fluctuer », précise Lennart Verstappen, porte-parole du Port d’Anvers-Bruges (Port of Antwerp-Bruges). « Les embouteillages maritimes sont en partie liés au mauvais temps de dimanche, mais ils s’expliquent aussi par les actions du service de pilotage. »
En raison de ce mouvement de grogne, les pilotes travaillent uniquement à certaines heures, ce qui perturbe fortement la planification des navires et allonge les temps d’attente. « Les compagnies maritimes réévaluent actuellement leurs itinéraires, certaines envisageant de passer par d’autres ports ou de modifier leurs routes », ajoute M. Verstappen.
Les pilotes expriment leur mécontentement depuis plusieurs mois face à la réforme des pensions du gouvernement fédéral. Ils dénoncent notamment le fait que leur deuxième pilier de pension ne soit pas traité de la même façon que celui des travailleurs salariés dans d’autres régimes. Le mouvement risque de provoquer d’importantes perturbations sur l’Escaut et dans les ports maritimes flamands.
La Belgique compte environ 320 pilotes maritimes. Ces derniers guident les grands navires pour atteindre les ports en toute sécurité.
