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(Belga) Cible d'économie budgétaire par le gouvernement Vivaldi, le crédit-temps a été raboté. Les nouvelles règles le concernant seront d'application à partir du 1er février 2023.
Ainsi, quel que soit son motif, la durée maximale du crédit-temps sur l'ensemble de la carrière sera réduite de trois mois, passant de 51 à 48 mois maximum. Par ailleurs, le crédit-temps à temps-plein (soit une interruption complète, que l'on travaille à temps plein ou partiel) avec pour motif de prendre soin de son enfant ne sera plus accessible que jusqu'aux cinq ans de l'enfant, au lieu de huit ans auparavant. "Pour le droit au crédit-temps et aux allocations dans le cadre du crédit-temps à mi-temps et à 1/5e avec pour motif le soin à son enfant, l'âge de l'enfant est inchangé (moins de huit ans)", précise l'Onem à l'agence de presse Belga. Le crédit-temps est un dispositif qui permet aux travailleurs et travailleuses du secteur privé de suspendre ou réduire leur temps de travail pour différentes raisons, notamment pour prendre soins d'un tiers - que ce soit son enfant ou un membre de sa famille gravement malade - ou, dans un autre registre, pour suivre une formation reconnue. Les allocations versées par l'Onem restent inchangées, à l'exception de l'allocation majorée dont pouvaient bénéficier les travailleurs en crédit-temps à temps plein ou à mi-temps ayant au moins cinq ans d'ancienneté dans leur entreprise, qui, elle, disparaît. Ces modifications s'appliquent pour toute demande introduite à partir du 1er février. "Les dossiers traités avant cette date ne sont pas concernés par ces changements", souligne l'Onem. Le gouvernement estime que ces mesures de réduction permettront de réaliser une économie budgétaire de 17,3 millions d'euros. (Belga)