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"La SNCB a bien entendu sollicité toutes les entreprises belges, dont le TEC Brabant Wallon, et ce, le 30 mars. Mais ils nous ont fait savoir qu'ils avaient, eux aussi, des problèmes logistiques et ils posaient de plus des conditions qui n'auraient pas été satisfaisantes pour nos voyageurs", a réagi la SNCB, mardi, après des propos tenus la veille, en commission du parlement wallon, par le ministre régional de la Mobilité, Philippe Henry.
Selon ce dernier, la SNCB n'avait pas sollicité l'OTW, l'opérateur de transport de Wallonie, lors des travaux qui ont semé la pagaille sur le rail durant la première quinzaine d'avril.
Normalement, une convention existe entre la SNCB et l'OTW afin de rediriger, en cas de besoin, les passagers du train vers la maison-mère des TEC. "Une demande doit être formulée par la SNCB puis analysée et acceptée par l'OTW. Cette démarche n'a pas été entamée parce que la SNCB considérait que le nombre de bus de remplacement - appartenant à des opérateurs privés, ndlr - était suffisant pour palier l'absence de trains" entre le Brabant wallon et Bruxelles, avait expliqué le ministre.
La compagnie ferroviaire avait prévu de longue date des travaux de grande envergure sur son réseau, et en particulier sur les lignes entre le Brabant wallon et la capitale. La circulation des trains a ainsi été interrompue entre Nivelles et Bruxelles-Midi puis entre Ottignies et la capitale durant la première quinzaine d'avril.