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Les principaux ministres du gouvernement flamand se sont quittés sans accord, mercredi matin, sur le dossier de l'azote
La réunion avait débuté mardi à 18h00. Après plus de 16 heures de réunion, aucun accord n'a pu être dégagé sur ces émissions d'azote qui empoisonnent depuis des mois la vie de la coalition N-VA/CD&V/Open Vld au nord du pays.
On ignore pour l'instant quand les discussions reprendront.
Alors que le gouvernement flamand s'était entendu il y a un an sur un grand plan azote, il a dû rouvrir la discussion à l'issue d'une enquête publique. Poussé par le Boerenbond et protégeant son ministre de l'Agriculture, Jo Brouns, le CD&V estime que les agriculteurs sont trop durement touchés par les restrictions envisagées - qui incluent des fermetures d'exploitations jugées trop grandes émettrices d'azote et classées "rouge" -, par rapport aux industriels.
Pour tenter de sortir de l'impasse, d'intenses négociations sont en cours depuis de nombreuses semaines.
Selon diverses sources, des avancées ont pu être enregistrées durant la nuit mais des blocages subsistent, notamment du côté du CD&V qui aurait toutefois pu obtenir satisfaction sur 11 de ses 13 demandes.
Restent néanmoins deux principales pierres d'achoppement qui concerneraient la compensation externe, un mécanisme par lequel un agriculteur peut reprendre (partiellement) les droits d'émission d'un autre agriculteur lorsqu'il arrête ou réduit significativement son cheptel, et la question des normes équivalentes pour l'agriculture et l'industrie.
"Des négociations constructives ont eu lieu sur quelques points mineurs", mais la N-VA, entre autres, "ne veut pas bouger" sur deux "points fondamentaux" pour le CD&V, disait-on du côté des démocrates chrétiens flamands.