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"Une ligne rouge a été franchie par le ministre Vandenbroucke" lors de l'incident qui a eu lieu au conseil des ministres restreint ("kern") mercredi soir, a dénoncé samedi l'association belge des syndicats médicaux (ABSyM).
Cet incident a mis aux prises le vice-Premier ministre Vooruit et ministre de la Santé Frank Vandenbroucke au vice-Premier ministre Open Vld Vincent Van Quickenborne à propos de l'interdiction de suppléments d'honoraires pour les radiologues dans les examens IRM /CT.
"Déjà en septembre, le ministre de la Santé avait annoncé qu'il voulait obliger légalement tous les hôpitaux à court terme à ne plus appliquer de suppléments. Depuis lors, le dossier était enlisé à cause de l'absence d'accord avec le secteur", indique l'ABSyM dans un communiqué.
Le syndicat reprend les informations de presse selon lesquelles M. Vandenbroucke aurait associé le sort de la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib (MR) à cette interdiction de suppléments d'honoraires. "Il revenait donc ici à la charge et profitait de l'affaire Lahbib pour tenter de faire passer son dossier en force."
"Les radiologues - et les médecins en général - méritent mieux que ce genre de chantage. Si le ministre Vandenbroucke a tenté le tout pour le tout pour faire passer son dossier en force, nous ferons aussi tout ce qui est en notre pouvoir pour que cette mesure ne soit jamais traduite dans un texte de loi", a commenté le Dr Johan Blanckaert, président de l'ABSyM.