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La Belgique est, selon les derniers résultats présentés mardi par Eurostat, le quatrième État de l’Union européenne à avoir le ratio dette publique/produit intérieur brut le plus élevé à la fin du deuxième trimestre 2025. La Belgique (avec 106,2 %) est devancée par la Grèce (151,2 %), l’Italie (138,3 %) et la France (115,8 %).
À l’autre bout, on retrouve les ratios les plus faibles en Estonie (23,2 %), au Luxembourg (25,1 %) et en Bulgarie (26,3 %).
L’office européen de statistiques a détaillé que le taux d’endettement dans l’UE s’élevait à 81,9 % du PIB à la fin du deuxième trimestre, soit une augmentation par rapport aux 81,5 % du premier trimestre.
Une augmentation de 0,2 point
Le chiffre belge a augmenté de 0,2 point de pourcentage en un trimestre, tandis que celui de son premier poursuivant, l’Espagne (103,4 %), est resté stable. Jusqu’au premier trimestre de l’année dernière, l’Espagne avait encore un taux d’endettement plus élevé que la Belgique. Un an plus tôt, le Portugal faisait également moins bien que la Belgique.
En matière de déficits budgétaires également, la Belgique prend le mauvais chemin par rapport aux autres pays de l’UE. En 2021, la Belgique occupait la dixième place dans le classement des déficits les plus élevés de l’UE, en 2022 et 2023, elle occupait la huitième place et l’année dernière, elle est passée à la septième place.
L’année dernière, le déficit budgétaire belge s’élevait à 4,4 %. Dans l’ensemble de l’UE, il était alors de 3,1 %. Les déficits les plus élevés ont été enregistrés en Roumanie (9,3 %), en Pologne (6,5 %) et en France (5,8 %).
