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Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken a été réélu à ce poste dimanche lors d'un congrès à Anvers. Unique candidat à sa succession, il a récolté 97,7% des voix. Il en a profité pour appeler les autres partis à constituer, après les élections, un front flamand pour aller négocier au Fédéral.
Le score qu'il a obtenu auprès des quelque 2.000 votants présents est similaire à celui de sa réélection de 2019 (97,4%), lui qui avait pris la tête du parti en 2014 (93%).
La formation d'extrême droite est actuellement première en Flandre dans les sondages. Tom Van Grieken voit donc le VB proche d'un "momentum historique" et appelle les autres partis "qui ont un réflexe nationaliste flamand" à le saisir.
Pour tenter de faire advenir la scission du pays, Tom Van Grieken appelle aussi les présidents des autres partis flamands à négocier en premier lieu, après les élections, la formation d'un gouvernement flamand, avant d'ouvrir les négociations pour la formation d'un gouvernement fédéral.
Ce n'est qu'après la constitution d'un gouvernement flamand "que nous pourrions aller en bloc aux négociations au niveau fédéral". "En d'autres mots: d'abord gouverner en Flandre, puis négocier au Fédéral. Des négociations fédérales (dans l'intérêt de la Flandre) ne peuvent réussir que si les leviers sont ancrés dans notre démocratie flamande et plus spécifiquement au parlement flamand. C'est pourquoi un gouvernement flamand nationaliste-flamand est nécessaire en Flandre et un Front flamand au fédéral", a-t-il ajouté.
Formation d'extrême droite, le Vlaams Belang est rejeté par tous les autres partis, mais dans une mesure moindre par la N-VA qui est par principe opposée au "cordon sanitaire".