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Près d'un bénéficiaire de chèques-repas sur deux doit diminuer ses dépenses alimentaires, ressort-il d'une étude Listen commandée par VIA, l'association des émetteurs de chèques. "Depuis plus d'un an, la Belgique fait face à la plus haute inflation depuis près de 50 ans. La moitié des bénéficiaires de titres-repas sont contraints de réduire leurs dépenses alimentaires alors qu'il s'agit du dernier poste sur lequel ils souhaitent faire des économies", déplore l'association.
Selon l'étude, qui a été réalisée auprès d'un échantillon de 1.102 travailleurs bénéficiaires, près de la moitié des travailleurs disent dépendre largement de leurs titres-repas pour faire leurs courses. Pour les bas salaires, ce chiffre atteint même 79% des bénéficiaires. Par ailleurs, près de 50% des personnes sondées les utilisent endéans les deux semaines suivant la réception des chèques. Une rapidité d'utilisation qui prouve le rôle "essentiel" des chèques-repas "dans l'équilibre du budget alimentaire mensuel des travailleurs", d'après VIA.
L'enquête démontre en outre que la totalité des travailleurs interrogés souhaitent voir la valeur des chèques-repas augmenter. Le plafond actuel de 8 euros n'a pas été ajusté depuis 2014, pointe l'association, précisant à cet égard que 85% des bénéficiaires souhaiteraient voir le plafond monter à 12 euros, tandis que 96% désireraient qu'il soit au minimum augmenté à 10 euros.
L'an dernier, plus de 150.000 entreprises belges ont octroyé des chèques-repas à leurs salariés.