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La Belgique dispose depuis le 1er juin d'un coordinateur national de la lutte contre la traite et le trafic des êtres humains, a indiqué mercredi le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) à la Chambre. Il s'agit de l'ancien directeur du centre d'accueil et d'accompagnement anversois pour les victimes (l'ASBL Payoke), Klaus Vanhoutte.
Le recrutement d'un coordinateur au niveau national était l'une des recommandations de la commission spéciale de la Chambre chargée ces derniers mois d'évaluer la législation et la politique en matière de traite et de trafic des êtres humains. Cette commission avait été érigée après l'éclatement de l'affaire Borealis, qui avait mis au jour plus d'une centaine de cas d'exploitation présumée dans le secteur de la construction à Anvers.
Klaus Vanhoutte dirigeait jusqu'à l'automne 2022 l'ASBL Payoke, qui accompagne les victimes de traite d'êtres humains. L'organisation avait annoncé peu après le début de l'affaire Borealis qu'elle ne souhaitait plus collaborer avec son directeur, qui était alors sous certificat médical.
"Avec son expérience et ses connaissances, il deviendra le moteur d'une réponse encore plus solide à la problématique", a déclaré le ministre Van Quickenborne mercredi, se disant "confiant".
Le ministre a souligné que le gouvernement avait déjà mis en œuvre certaines des autres recommandations de la commission. Il s'agit notamment de la création d'un groupe de travail sur les victimes mineures de la traite des êtres humains.