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10% des personnes victimes d'un AVC ont moins de 50 ans: comment expliquer ce phénomène chez les jeunes?

C'est un chiffre plutôt surprenant qui est ressorti d'une étude : 10 % des personnes victimes d'un AVC ont moins de 50 ans.

"J'ai eu mon AVC à l'âge de 24 ans", témoigne Pascal, qui en a aujourd'hui 55. À l'époque, il n'avait rien vu venir. "Je n'avais pas de signe précurseur... Je me suis simplement affalé alors que j'étais en train de courir". Il s'en est tiré, mais il a gardé des séquelles. "J'ai une paralysie du côté droit, mais aussi des problèmes cognitifs : de mémoire, d'attention, des troubles du langage ou encore des difficultés de raisonnement".

Pour l'expliquer, les spécialistes pointent plusieurs facteurs à risque. Noémie Ligot, directrice de la clinique de neurovasculaire à l'hôpital Erasme pointe les différentes causes de l'AVC chez les jeunes. "La sédentarité, l'obésité, l'hypertension... Il y a cependant d'autres causes pour les AVC chez les jeunes, comme la consommation de drogues et plus spécifiquement des amphétamines ou la cocaïne".

Comment prévenir ce risque alors ? "En évitant la consommation de drogues, en faisant du sport et traiter l'hypertension, le cholestérol ou le diabète". Toutes les heures, trois Belges sont victimes d'un accident vasculaire cérébral.

La moyenne d’âge des victimes se situe autour des 75 ans, mais environ 10% des cas concernent des personnes âgées de 18 à 55 ans. Au fil du temps le nombre d’AVC chez les plus jeunes continue d’augmenter proportionnellement plus vite que le nombre d’AVC chez les seniors. 

Les médecins rappellent les symptômes fréquents : troubles de la vision, du langage, ou encore une faiblesse musculaire d'un côté du corps. Dans ce cas, il faut directement contacter le 112.

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  • Ce qu'on peut facilement expliquer, c'est que désormais nombreux sont ceux qui sont sauvés. Sinon, tout le monde meurt.

    Jean Valjean
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