1200 jeunes meurent chaque année à cause de la pollution: "On observe des pics de pollution à côtés de certaines écoles"

Entre les voitures, la production d'énergie, et les industries, l'Europe ne cesse de polluer. Chez nous, deux substances sont majoritairement présentes: "On a généralement deux polluants qui nous posent problème. Ce sont tout d'abord les particules fines et le dixoyde d'azote. Tout particulièrement à Bruxelles parce que le dioxyde d'azote se retrouve essentiellement dans les endroits où il y a beaucoup de trafic." 

Cette pollution liée au trafic, atteint son paroxysme à Bruxelles, sur la petite ceinture. En 2022, le niveau d'azote avait atteint 40 microgrammes par mètre cube. C'est 4 fois le niveau recommandé par l'OMS. Les premières victimes de ces pics de pollution sont les enfants: "Il y a des données qui suggèrent que la pollution est néfaste pour le développement neurologique des enfants. La spécificité des enfants, c'est que leurs organes sont encore en croissance. Prenons par exemple le cas des poumons. On sait que l'exposition au cours de la croissance va avoir un impact sur la fonction respiratoire à l'âge adulte." 

Les enfants sont donc plus impactés par l'air pollué, qu'un adulte par exemple. Ils respirent par la bouche, et plus vite. Leur taille est aussi un facteur important, puisqu'ils sont plus proches du sol et des pots d'échappement: "C'est très important de protéger les zones proches des écoles. On pense notamment aux écoles qui sont situées dans des quartiers très fréquentés. Le matin, dans certains endroits, on peut même observer des pics de pollution à côtés de quelques écoles." 

La qualité de l'air en Europe s'est pourtant améliorée depuis 2005. Mais les grandes villes n'atteignent toujours pas les normes de l'Organisation mondiale de la santé. Bruxelles, est la huitième ville européenne, la plus polluée.