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Ce lundi, de nombreux manifestants sont descendus dans les rues pour défendre les pensions. Les syndicats craignent des économies de trois milliards d'euros sur les pensions. Mais, alors que nous n'avons toujours pas de gouvernement fédéral, qu'en est-il au niveau de la région et de la Fédération Wallonie-Bruxelles ? Certaines mesures vont-elles réellement toucher aux pensions ?
Oui, il y en a. Un exemple : désormais, chez les enseignants, la tendance est à la contractualisation. Cela signifie que les nominations sont de moins en moins fréquentes dans la fédération.
Or, quand vous êtes nommé, vous touchez une pension plus élevée, avec des écarts significatifs qui vont parfois du simple au double. Réduire les nominations, c'est avantageux pour le budget de l'État, mais moins pour la retraite des fonctionnaires.
Ce qui est curieux, selon le professeur de finances de l'UCLouvain, Jean Hindricks, c'est que la Flandre n'a pas choisi la même orientation. Elle continue de nommer ses enseignants et de puiser dans le pot commun fédéral.
Or, comme nous contribuons tous à ce pot commun, nous payons tous pour la pension des fonctionnaires flamands nommés, alors que, du côté francophone, on réduit les nominations.