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De nombreuses femmes n’osent pas utiliser les équipements sportifs publics à Bruxelles et en Wallonie : comment l’expliquer?

Par RTL info avec Peggy Simono
Selon La Capitale, des femmes évitent les équipements sportifs publics à Bruxelles et en Wallonie. En cause : des infrastructures pensées pour les hommes, l’absence de sanitaires et un sentiment d’insécurité, révèle une étude de perspective.brussels.

Les femmes bouderaient-elles les équipements sportifs mis à disposition un peu partout à Bruxelles et en Wallonie ? C’est en tout cas ce qu’explique un récent article publié par La Capitale.

Selon une étude menée par perspective.brussels, cette absence de femmes s’expliquerait par le fait que les équipements sont souvent conçus pour les hommes et qu’il n’y a pas de sanitaires adaptés aux femmes. De plus, celles-ci ne se sentent généralement pas en sécurité dans ces endroits. D’où cette question : quelles sont les solutions proposées par cette étude pour inciter les femmes à fréquenter ces lieux ?

Le centre d’expertise régional suggère notamment d’aménager des espaces en plein air pour des disciplines susceptibles d’attirer davantage les femmes, comme le yoga, la danse ou la gymnastique.

Il conviendrait également de prévoir davantage d’équipements utilisés par un public mixte, tels que des terrains de beach-volley, des pistes d’athlétisme ou encore des pistes finlandaises (sentiers spécialement aménagés pour la course à pied, recouverts d’une couche de copeaux de bois ou de matériaux naturels similaires, offrant un meilleur amorti pour les articulations).

Autres pistes de réflexion : maintenir un équilibre entre la visibilité de ces espaces sportifs dans l’espace public et une certaine discrétion. Enfin, il est essentiel d’aménager des toilettes, des fontaines à eau, ainsi que des abris pour offrir de l’ombre durant la belle saison.

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