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La chaleur de ces derniers jours donne à certains des envies de plongeons, y compris dans des zones interdites. Un acte qui comporte des dangers parfois mortels.
Une vidéo d’un groupe de jeunes circule sur les réseaux sociaux depuis ce week-end. On les voit sauter tête la première dans le canal de Bruxelles à Anderlecht où la baignade est pourtant interdite.
Alors qu'ils pensent passer un moment d'agréable insouciance, ces jeunes prennent en réalité des risques importants, car le canal sert avant tout au transport de marchandises par bateau. Le risque de collision est réel, tout comme celui de se faire "happer par une hélice", comme le rappelle le porte-parole du canal, Sylvain Godfroid, à nos confrères de Sudinfo.
De manière générale, le risque de blessures est plus grand : impossible de savoir ce qu’il y a au fond de l’eau : objets coupants, pierres sur lesquelles on peut se cogner, etc. Sans oublier les risques sanitaires, car, en cas de fortes pluies, les égouts se déversent dans le canal. La qualité de l’eau n’est contrôlée que dans les zones où la baignade est autorisée.
À Bruxelles, il n'est pas non plus permis de se baigner dans les lacs et étangs. La seule solution, si l'on a envie de piquer une tête, est de se tourner vers les piscines.
En Wallonie, 26 zones de baignade sont autorisées cette année
Dans le sud du pays, le service public de Wallonie se charge de surveiller les zones de baignade. Il vérifie l’absence de bactéries dangereuses, comme les cyanobactéries qui provoquent, notamment, des irritations ou des troubles digestifs. Les analyses ont lieu chaque mois ou chaque semaine, en fonction des recommandations.
Chaque année, le ministre wallon de l’Environnement fait le point zone par zone, et décide de faire ouvrir, ou pas, une zone à la baignade. Il y a 26 zones autorisées cette année, selon le site Visitwallonia.be. La saison balnéaire 2025 sera d’ailleurs officiellement lancée demain, jeudi 15 mai.
