Partager:
De fausses offres d’emploi circulent de plus en plus fréquemment sur les réseaux sociaux, les applications de messagerie et certains portails spécialisés, avertit lundi Febelfin, la fédération du secteur financier. Derrière ces annonces se cachent des escrocs qui cherchent à soutirer des données personnelles ou de l’argent.
Les fraudeurs se présentent comme des recruteurs ou des agences d’intérim et contactent directement leurs victimes via WhatsApp, Telegram, LinkedIn ou d’autres réseaux sociaux. Ils promettent des gains rapides grâce à des tâches simples, comme « liker » des publications ou effectuer de petits virements. Parfois, une rémunération initiale est versée pour instaurer la confiance, avant que ne surviennent des demandes de transferts d’argent ou de partage d’informations sensibles. Certaines victimes sont ensuite utilisées comme « mules financières », leur compte bancaire servant au blanchiment d’argent.
Plusieurs signaux doivent alerter : une offre reçue sans l’avoir sollicitée, des conditions de travail trop avantageuses (salaire élevé, peu de travail, aucune expérience requise), l’absence d’entretien d’embauche ou encore une demande de paiement anticipé. Les contacts proviennent souvent d’adresses e-mail génériques ou de numéros inconnus.
Febelfin recommande de ne jamais répondre à ces sollicitations, de vérifier l’authenticité de l’offre auprès de l’entreprise mentionnée, de ne jamais payer pour obtenir un emploi et de ne pas partager de données sensibles via les réseaux sociaux ou les applications de messagerie.
En cas de fraude, il est conseillé de couper immédiatement tout contact avec l’escroc, de signaler le profil ou l’annonce, de prévenir sa banque en cas de paiement et de déposer plainte auprès de la police.



















