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Le 10 mars 2020, le Covid fait son premier décès en Belgique, une dame âgée de 90 ans. Cinq ans plus tard, que sait-on réellement de ce virus qui a causé des millions de morts à travers le monde?
Il y a 5 ans, les autorités belges décrètent les premières mesures de restriction pour contenir la propagation du Coronavirus. Le 10 mars 2020, le Covid fait son premier décès en Belgique, une patiente de 90 ans. Sa mort est annoncée le lendemain par les autorités.
Très vite, au début de pandémie, des pistes émergent pour expliquer l’apparition de ce mystérieux nouveau virus. Cinq ans après, que sait-on des origines du SARS COV 2 ?
Que sait-on sur l'origine du virus ?
Il n'y a toujours aucune certitude absolue, pas de preuve définitive sur l'apparition du virus. Une hypothèse est retenue aujourd'hui comme étant la plus probable : la zoonose. Selon cette théorie, partagée par une grande partie de la communauté scientifique, le SARS COV 2 nous viendrait de la chauve-souris.
On sait que des coronavirus très proches du SARS COV 2 ont été décelées chez l'animal. Le virus aurait fait son chemin jusqu'à l’homme via un animal intermédiaire, qui reste la pièce manquante du puzzle à ce jour. Après avoir écarté la théorie du pangolin, les virologues évoquent aujourd’hui la piste du chien viverrin. Le mammifère sauvage est vendu (vivant) sur de nombreux marchés en Chine, notamment à Wuhan où les premiers cas ont été recensés en décembre 2019.
La fuite de laboratoire, est-elle plausible ?
Autre hypothèse qui persiste : la fuite d’un laboratoire. Selon cette thèse, le virus se serait "échappé" accidentellement du laboratoire de virologie de Wuhan qui travaille justement sur les coronavirus. Les preuves manquent, mais impossible d'écarter complètement cette piste.
La théorie est aussi soutenue par la CIA, principale agence de renseignement américaine. Pendant de longs mois, la piste d'une fabrication volontaire du virus en laboratoire pour "créer une pandémie" a circulé dans les communautés complotistes. Une thèse rejetée par la quasi-totalité des scientifiques.
Comment expliquer que le mystère règne encore 5 ans après ?
De nombreux chercheurs estiment que la Chine ne partage pas toutes les informations en sa possession sur cette pandémie. Fin 2024, l’Organisation mondiale de la Santé a réclamé davantage de transparence de Pékin sur la question.
L'OMS a mandaté le SAGO, son comité d'experts internationaux qui travaillent sur l'origine des pathogènes. Il devrait rendre prochainement un rapport sur le SARS-COV 2. Mais selon plusieurs médias, les chercheurs n'auraient pas encore de réponse définitive.
