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On parle beaucoup de la Basilique Saint-Pierre, mais des églises, il y en a un bon millier à Rome. Et parmi elles, il y a l'église royale belge, un lieu de culte dont le recteur a bien connu les deux derniers papes.
Une façade discrète dans une ruelle paisible, non loin de l'agitation romaine. La fierté de ce prêtre, originaire de Bruges : "Ici, nous nous trouvons devant l'église royale belge et la fondation Saint-Julien-des-Flamands", explique Monseigneur Gabriel Quicke, recteur de l'Eglise royale belge à Rome Un bijou architectural baroque qui, au Moyen-Âge, accueillait les pèlerins flamands.
"Maintenant, de nos jours, l'église est un lieu de rencontre pour tous les Belges qui habitent à Rome ou qui veulent visiter la cité éternelle. Donc, tout le monde est le bienvenu. Les flamands, les francophones", raconte Monseigneur Quicke. Une Belgitude inscrite dans la pierre. Des noms comme "Delvaux" ou "de Merode". Une église visitée par Jean-Paul II et d'autres personnages. "En 1537, Charles Quint est venu ici", assure-t-il.
Le pape m'appelait "Gabriel"
Monseigneur Quicke a travaillé pendant dix ans au Vatican pour Benoît XVI, puis François. Un homme qu'il décrit comme joyeux, accessible et simple. "Normalement, au Vatican, moi je suis chaplain du Saint-Père. On dit Monsignore. Mais le pape n'est pas un homme de grand titre. Le pape m'appelait "Gabriel". Je n'ai jamais oublié ça".
Le Belge lui écrivait notamment des discours, prononcés en public par le souverain pontife : "C'est un aspect d'humilité, mais nous étions collaborateurs du Saint-Père. Il avait une mémoire incroyable, incroyable", assure l'homme saint.
À l'heure de se quitter, Monseigneur Quicke émet un vœu : "Comme Ses Majestés le Roi et la Reine viendront aux funérailles du Saint-Père, ils sont les bienvenus dans notre église royale belge", lance-t-il.
