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Ils ont décidé de bloquer une partie du pays, de la Wallonie jusqu’à Bruxelles. Des dizaines de tracteurs venus des quatre coins de nos campagnes, ont provoqué une véritable pagaille sur le réseau routier. Mais comment en est-on arrivé là ?
Quel a été l’élément déclencheur de cette paralysie ? Pour comprendre, remontons quelques jours en arrière. Vendredi dernier, les agriculteurs wallons se donnent rendez-vous à la frontière pour soutenir leurs homologues français, en grève depuis une dizaine de jours. "C'était pour annoncer le début du ras-le-bol en Belgique. Mais nous allons prendre les choses en main", annonçait Thomas Gobert, Président des Jeunes Agriculteurs – Sud-Luxembourg
La révolte belge a donc été influencée par le mouvement français, mais pas seulement. En Allemagne, aussi, les agriculteurs sont en colère depuis plus d’un mois pour une même raison : la taxe sur le diesel agricole. "C'est triste, mais il y a quelques semaines, on s'était un peu résigné, mais finalement, c'est la France et l'Allemagne qui a montré qu'on pouvait se manifester, de dire qu'on était en colère", note une jeune agricultrice.
Hormis la question du carburant, les agriculteurs belges partagent toutes les revendications françaises et allemandes. C’est leur groupement : la Fédération des jeunes agriculteurs qui est à l’origine des blocages aujourd’hui. "On a fait beaucoup de manifestations, et on remarque que ça n'est qu'en faisant cette action que nous sommes entendus par le monde politique", explique Gary Vanvinckenroye, organisateur du blocage à Daussoulx.
Reste à savoir si leurs efforts seront fructueux, mais en attendant, d’autres actions plus virulentes sont déjà envisagées.


















