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Premier arrêt : l’atelier. On y retrouve Carmelo qui réalise des travaux d’entretien sous un bus qui pèse 7 tonnes et qui mesure 18 mètres. Une opération qui doit être extrêmement précise. Il va passer plus de 30 heures sur ce véhicule. « Vérification de tout ce qui est système d’air, l’état des pneus, l’état des plaquettes de frein, tout ce qui est direction, par exemple ici on a ce qu’on appelle une tringlerie de direction pour voir s’il n’y a pas des jeux dans les rotules de base de direction. »
Direction ensuite le magasin, les réserves de ce dépôt TEC. Quentin y gère les 20.000 pièces prêtes à être utilisées. « Donc ici à chaque fois on reçoit nos pièces, on a un listing sur notre carte avec la date de rentrée, une date de sortie. Et à chaque fois qu’on sort une pièce on fait notre listing pour avoir un suivi au niveau des bus. »
Un envers du décor très étonnant pour les visiteurs du jour : « On a l’habitude de voir passer les bus tous les jours mais on ne se rend pas compte de tout l’entretien, toutes les pièces de rechange. Et les ateliers, on vient de voir l’atelier de peinture… Non, on ne se rend pas compte de tout ça », témoigne l’un. « C’est très intéressant et puis c’est rassurant de voir la logistique qu’il y a derrière un bus qui circule dans la rue. Il y a tout ça derrière et c’est chouette », confirme une autre.
Grâce au travail de ces équipes, ces véhicules peuvent vivre « beaucoup plus longtemps que ce que les gens pensent », explique Lionel Rouget, le directeur exécutif du TEC Brabant wallon. « Un bus ça vit 16 ans et on va rouler environ de 800 000 à 1 million de kilomètres. Donc comme les bus roulent beaucoup, ils font des petits accrochages ou ils ont simplement de l’usure qui est régulière. Et donc un bus, au cours de ses 16 ans, on va quasiment remplacer l’intégralité de la carrosserie et l’intégralité des pièces. »
Le TEC enregistre chaque année 150 millions de passagers cumulés.


















