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Les grévistes ont manifesté à Bruxelles, leurs revendications sont claires: "Si on ne réagit pas un minimum, on se laissera bouffer tout cru"

Une grève nationale est organisée ce lundi pour exprimer les craintes des travailleurs que le potentiel futur gouvernement s'attaque aux pensions. 

Environ 30.000 manifestants ont battu le pavé à Bruxelles ce lundi. Une grève nationale et un mouvement d'ampleur pour protester contre le potentiel projet de réforme des pensions que Bart De Wever aimerait mettre en place dans son potentiel futur gouvernement. 

"Ce qui a fuité de la note de monsieur De Wever ne nous met pas à l'aise, nous fait craindre de gros problèmes dans l'avenir proche, hélas, alors qu'il y a moyen d'aller chercher de l'argent ailleurs", témoigne Fabien Degolla, permanent SETCA - Enseignement. 

Pour l'ancien secrétaire national CNE - Secteur non marchand, Yves Hellendorff, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a sa part de responsabilité dans les craintes des travailleurs : "On est vraiment à la corde de ce qui est acceptable. Quand on pense le poids qu'il a dans la négociation avec Bart De Wever, on ne peut pas ne pas craindre le trumpisme, demain, en Belgique."

Certes, le gouvernement fédéral n'est toujours pas sur pied et tous les plans de Bart De Wever pourraient tomber à l'eau en cas d'échec des négociations. Néanmoins, les syndicats veulent se faire attendre et mettre la pression au cas où leurs craintes se réaliseraient. "Ce qui se profile n'est pas un avenir très heureux, ni pour les vieux, ni pour les jeunes", redoute Vinciane, une retraitée. "On arrive à un gouvernement qui nous prépare des demains complètement sanglants sur le plan social. Je me dis que si on ne réagit pas un minimum, on se laissera bouffer tout cru", ajoute un autre manifestant.

 Avec cette mobilisation, le front commun syndical réclame une véritable concertation sociale de la part du futur gouvernement.

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