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L'Ukraine et ses principaux alliés européens, de concert avec les États-Unis, ont adressé samedi un ultimatum à la Russie pour accepter un cessez-le-feu "complet et inconditionnel" de 30 jours à partir de lundi. Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a réagi à cette proposition dans un message sur X.
"Macron, Merz, Starmer et Tusk étaient censés parler de paix à Kiev, mais au lieu de cela, ils menacent la Russie. (...) Vous pensez que c’est intelligent? Enfoncez ces plans de paix dans vos c*** de non-binaires." Tel est le message publié par Dmitri Medvedev sur X après la proposition de cessez-le-feu émanant de l'Europe et des États-Unis.
Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk (qui disent avoir le soutien du président américain Donald Trump) ont réaffirmé leur unité avec l'Ukraine lors d'une visite d'État à Kiev.
Selon le président français, une vingtaine de pays membres d'une "coalition des volontaires" de soutiens à l'Ukraine ont "décidé de soutenir un cessez-le-feu" de 30 jours, "avec une surveillance assurée principalement par les États-Unis d'Amérique" et à laquelle "tous les Européens contribueront".
Si la Russie refuse ce cessez-le-feu ou l'accepte mais le viole, "nous sommes agréés que des sanctions massives seraient préparées et coordonnées entre Européens et Américains", a-t-il précisé.
Medvedev est le premier Russe à avoir réagi à ces annonces. Le Kremlin a annoncé plus tard, via la télévision d'État, qu'il allait "réfléchir" à la proposition de cessez-le-feu. "Nous devons y réfléchir. Il s'agit d'un nouveau développement", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Mais essayer de faire pression sur nous est tout à fait inutile", a-t-il ajouté.

















