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De nouveaux témoignages accablants visent Maxime Daye : des jeunes hommes l’accusent de messages sexuels explicites envoyés via Snapchat, parfois depuis son bureau de bourgmestre. Une enquête judiciaire est en cours.
Il y a quelques semaines, des témoignages faisaient surface expliquant que Maxime Daye, bourgmestre de Braine-le-Comte, sollicitait de jeunes hommes vis Snapchat, leur proposant des choses "pas très catholiques" comme il l'écrit lui-même. À la suite de ces révélations, le libéral a fait l'objet d'une instruction judiciaire, vraisemblablement pour détention et diffusion d'images et vidéos pornographiques.
Nos confrères de Sudinfo ont reçu d'autres témoignages. Dans ceux-ci, un jeune expliquait qu'il avait été contacté par le bourgmestre via Snapchat. "C’était il y a 5 ou 6 ans. J’étais au courant des histoires, sans trop y croire parce que c’étaient des choses que l’on racontait comme ça, et puis quand j’ai vu qu’il m’avait ajouté, j’ai directement fait le lien et je suis rentré dans son jeu pour le piéger", explique-t-il, précisant qu'il aurait été repéré dans son club sportif.
Parmi les messages explicites que nos confrères ont pu se procurer, on constate un compte Snapchat au nom de Maxime Daye dire des choses telles que : "Chaud pour des trucs pas très catholiques. Dis à personne que je suis comme ça, s’il te plaît", "Tu vas me sucer ?", lui demande le jeune, "Bah oui, j'adore ça", répond alors le bourgmestre.
"Ça n’a duré qu’une seule journée, après je l’ai supprimé de partout. Il n’a pas insisté par la suite", affirme le jeune homme. Un autre témoin, qui avait 17 ans à l'époque des faits, précise : "Ce qu’il s’est passé est assez bref, Maxime Daye m’a contacté et ajouté sur différents canaux sachant fort bien que j’étais mineur, j’avais 17 ans. Il m’envoyait sur Snapchat des photos de lui au quotidien ou au travail en érection".
Maxime Daye, qui ne s'est pas encore exprimé sur cette affaire, reste toujours présumé innocent.



















